Nous avons eu l’occasion d’écouter en avant première “End of Suffering” le nouvel album de Frank Carter & The Rattlesnakes à paraître le 3 mai chez International Death Cult.
Premiers sentiments :
Petit retour en arrière. En 2009, Gallows, premier groupe de Frank Carter, sort Grey Britain et concrétise un désir de créer plus qu’un album, une oeuvre à part entière, complète et aboutie. L’effort musical se ressentait, les morceaux jouissant d’une composition riche – et parfois même d’une orchestration propre avec de nombreux interludes aux sonorités classiques, éléments assez inattendus dans un tel album – et enfin une production très soignée.
En 2019, il semblerait que la composition du 3ème album se soit faite dans le même état d’esprit.
Ce nouvel effort incorpore des sons inédits chez les Rattlesnakes – Clavier, piano, guitare acoustique, batterie électronique – qui, que les fans se rassurent, ne font que compléter les morceaux et leur donner du relief. Le résultat est assez probant, et évoquait parfois le …Like Clockwork des Queens Of The Stone Age et ses expérimentations sonores.
Comme pour poursuivre le développement naturel du groupe, la voix de Frank Carter est encore un peu plus mise en avant, de plus en plus maîtrisée. En atteste d’ailleurs le 2ème single dévoilé, « Anxiety ».
End Of suffering est un hybride entre ces 2 prédécesseurs : une production plus proche de Modern Ruin, avec un chant mélodique et ce son de guitare caractéristique, ou la saturation est de velours. Les sujets abordés semblent plus se rapprocher des thématiques abordées dans Blossom. Ils partagent en effet avec ce dernier l’impression que les morceaux ont été composées pour laisser échapper les frustrations et le mal être du chanteur, même si leur origine a changé.
A noter par ailleurs la présence d’un invité de marque en la personne de Monsieur Tom Morello (qui a invité Frank Carter sur scène cet été), sur la deuxième piste, « Tyrant Lizard King ».
End Of Suffering, à paraître le 3 mai chez International Death Cult.